Chair & Hombres
Paul Verlaine
Pierre-Marc de Biasi Seth Whidden Deborah Boltz
Manuscrits
Voici deux textes stupéfiants, Hombres et Chair, que Paul Verlaine nous a légués à l’état autographe, encore hérissés de ratures, tels qu’il venait de les achever, comme une sorte de testament.
Ces recueils flamboyants, restés inédits de son vivant, ne sont pas seulement des œuvres majeures. Ce sont des coups de force, d’une extrême dissidence qui révolutionnent l’image de l’œuvre, aux antipodes de Sagesse.
De quoi s’agit-il ?
D’un cri d’amour au masculin avec Hombres, d’une sanctification du sexe féminin avec Chair.
Le livre, en tirage limité, marie à la fois les codes du design contemporain et ceux de la bibliophilie classique : des livrets de format différent, comprenant introduction, fac-similés, transcriptions et commentaires, sont enchâssés dans un écrin de toile noire, marqué à l’encre métallique, mystérieux et élégant.
« Voici revenir les deux recueils érotiques de Verlaine, que les éditeurs modernes ne sont jamais pressés de publier. Cette fois, trois volumes de taille différente, emboîtés dans un gros dossier toilé noir : des préfaces scientifiques de haute volée, le fac-similé recto verso et une édition complète de Hombres et Chair, reprenant la graphie exacte des manuscrits, jusqu’aux biffures, repentirs et gribouillis, et offrant un généreux commentaire à chaque texte. L’on sait que Verlaine, pris entre Dieu et Diable, vice et vertu, anathème et contrition, fut capable d’écrire les plus beaux vers du monde, et les plus exécrables. Il faut l’admettre : ses poèmes érotiques sont parmi les plus admirables. » Le Nouvel Observateur
« Voici deux ensembles méconnus et longtemps mal aimés de Paul Verlaine : Chairs et Hombres. Ils sont publiés dans la nouvelle et très belle collection dirigée par Pierre-Marc de Biasi, “L’Or du temps”, qui propose en tirage limité et signé un fac-similé du manuscrit original accompagné d’une présentation analytique et d’une transcription : trois livrets de tailles différentes présentés sous un écrin de toile marqué à l’encre métallique. Soit une forme idéale pour découvrir ces poèmes écrits pour la plupart l’année même de la mort de Verlaine. Notons que le fac-similé n’a rien d’une coquetterie de bibliophile : il permet de suivre les hésitations de Verlaine, ses modifications et, en rêvant un peu, on y devinerait presque le mouvement de sa main en train d’écrire. » Le Magazine Littéraire